Morgan Labar, ancien élève de l’École normale supérieure, est docteur en histoire de l’art (Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et ancien boursier postdoctoral de la Terra Foundation for American Art à l’Institut National d’Histoire de l’Art. Il a enseigné dans le CPES de PSL Université, à l’université de Versailles-Saint-Quentin et en BTS à Nouméa, avant de rejoindre le département ARTS de l’ENS en 2019 pour y enseigner l’histoire de l’art contemporain.
Depuis plusieurs années, ses recherches portent sur la manière dont les catégories esthétiques, les canons et les discours hégémoniques sont construits au sein des mondes de l’art contemporain. L’ouvrage issu de sa thèse, La Gloire de la bêtise. Régression et superficialité dans les arts depuis la fin des années 1980, paraîtra en 2022 aux éditions Les presses du réel.
Entre 2011 et 2017, Morgan Labar a vécu à New York, Berlin, Los Angeles et Nouméa. Ces expériences de vie ont nourri de nouveaux intérêts académiques et l’ont conduit à orienter ses recherches actuelles sur les politiques de l’identité, les indigénéités et les arts contemporains autochtones. Il anime à l’ENS le séminaire « Autochtonie, hybridité, anthropophagie », en partenariat avec le Palais de Tokyo.
Depuis septembre 2021, il est directeur de l’École supérieure d’art d’Avignon.