Spectacle NARCISSE - du 15 au 17 mai à 20H et le 18 mai à 17H

NARCISSE
Jeudi 15 mai à 20h00
Vendredi 16 mai à 20h00
Samedi 17 mai à 20h00
Dimanche 18 mai à 17h00
Durée : 1h35
L’entrée est gratuite sur réservation via le lien suivant : https://my.weezevent.com/narcisse-3
Avec : Lou Bonkowski, Liza Griffiths, Lazare Lubek et Cassiane Zerren
Mise en scène et dramaturgie : Margot Papas
Scénographie : Baptiste Chane-Sam et Margot Papas
Création musicale et sonore : Victoria Galatola et Lazare Lubek
Création maquillage : Liza Griffiths
Costumes : Margot Papas
Régisseurs : Éric Proust et Jean-Frédéric Marcel
Avec l’aide précieuse de : Hugo Chane Kaye-Bone, Nicolas Chapuis, Lucie Jullien et Erin Lamandé
Pourquoi, Narcisse, tenter en vain d’attraper ton image fuyante ?
Ce n’est pas par vanité. Le geste de Narcisse est celui du désespéré qui tente en vain de s’emparer de lui-même.
Pourquoi tenter en vain d’attraper ton image fuyante ? Elle n’est que douleur pour un être qui, comme toi, a trop fui.
Narcisse se cherche, que trouvera-t-il ?
Le mythe de Narcisse n’est pas celui d’un être superficiel s’admirant, c’est celui d’un corps à corps. Corps à corps de soi à soi.
S’exprimer : s’humilier ? - Oui, mais pour le bon motif.
La rivière de Narcisse devient fenêtre, fenêtre sur lui-même, sur le monde. Mais fenêtre à guillotine.
Le mythe de Narcisse est celui de l’échec. L’échec face à sa douleur, face à lui-même.
Ou peut-être celui de la réconciliation ? Réconciliation de la chair et de ses lacérations, de l’âme et de ses éclats.
Le mythe de Narcisse est celui de la poésie, ou plutôt du poète. Sur notre scène, c’est le poète lui-même qui vient vous le raconter. Il tisse les mots et les couleurs pour tenter de faire fleurir la poésie de ses travers. Peut-être tisse-t-il un piège ou seront pris ceux qui ne s’y attendent pas ?
Le mythe de Narcisse est celui de l’ode, ode à Narcisse, ode à la rivière, ode à la poésie, ode au théâtre.
Ode aux masques et aux grimaces, ode à la peau nue.
Des corps poétiques et mythiques traversent la scène, autant de doubles.
Autour d’Ovide et de Claude Cahun principalement, Narcisse s’expose dans une identité diffractée. Pour tenter de se trouver, il multiplie les formes.
Narcisse est un collage. La pièce est un collage.
Un collage de mots, d’images, de sons.
S’y déclinent les vers, les gestes, les fards, les genres, les explorations théâtrales.
S’y déclinent Ovide, Paul Valéry, Dali et surtout Claude Cahun.
S’y déclinent les narcisses, les échos et les chœurs.
S’y déclinent Cassiane, Lazare, Liza et Lou.
S’y déclinent Margot et Lev.
Nous espérons que vous vous y déclinerez aussi un peu.