Une adaptation du texte d’Euripide, dans la traduction de Florence Dupont
Avec des textes de Jean Anouilh et de Heiner Müller
AU THÉÂTRE NICOLE LORAUX - 45 rue d’Ulm, 75005.
Réservations : https://my.weezevent.com/medee-2
Ou par mail : lelia.sibony@gmail.com
"Il n’y aura pas d’autre Médée, jamais, sur cette terre. Les mères n’appelleront jamais plus les filles de ce nom. Tu seras seule, jusqu’au bout des temps, comme en cette minute." (Jean Anouilh, Médée, 1946)
Voilà le destin réservé à Médée, dont le nom est resté celui de l’infanticide, de la sorcière, du monstre. Partie de Colchide pour suivre Jason — par amour, ou peut-être pour accomplir le destin héroïque auquel elle se sait destinée —, Médée a trahi un père et tué un frère pour protéger son amant et servir ses ambitions. Une fois à Corinthe, ce n’est pas un destin d’héroïne qui l’attend mais un quotidien de mère et d’étrangère en terre grecque. Le piège se referme le jour où Jason décide d’épouser la fille de Créon et se voit promis le royaume de Corinthe. Médée, la femme barbare, est aussitôt répudiée. Mais elle n’a pas appris à taire sa douleur. Si la colère glorieuse d’un Achille lui est déniée, la trahison, le chagrin et la rage seront ses armes pour reprendre le pouvoir et devenir Médée.