Spectacle POUPÉE - les 4 et 5 juillet à 20H et le 6 juillet à 17H

, par Morgane THRO

POUPÉE

 au Théâtre Nicole Loraux (École Normale Supérieure, 45 rue d’Ulm)

Les 4 et 5 juillet à 20h

et le 6 juillet à 17h

 

 

L’entrée est gratuite sur réservation via le lien suivant : https://my.weezevent.com/poupee

 

Avec : Gabrielle Bapst, Bérénice Mchaik, Taos Hammoudi et Louka Skora

Texte et mise en scène : Erin Lamandé

Chorégraphie : Mathilde Caveriviere

Scénographie : Erin Lamandé et Eline Guez

Costumes : Erin Lamandé

Création sonore : Anthony Girard

Régie lumière : Gwenaël Jangaut

Régisseurs : Éric Proust et Jean-Frédéric Marcel

 

Avec l’aide précieuse de : Nicolas Chapuis, Tanguy Dauce, Maïlys Egloff, Célia Moreau Soria, Margot Papas, Marjorie et Alain

 

 

Selon toi, si on remplace toutes les parties d’un objet au fil du temps, pièce par pièce, est-ce qu’il reste le même ?

Poupée (du latin pupa, « petite fille ») : 1. Figurine de forme humaine servant de jouet d’enfant, d’ornement ou de décoration. 2. Familier. Jeune femme, jeune fille.

Un jour, quelque chose s’est rompu en moi. Ce jour-là je ne suis pas morte.

Au cœur d’un espace où passé, présent et futur s’entrelacent, trois femmes reviennent sur une disparition qu’elles tentent d’éclaircir, tissant et détissant les fils incertains de leurs souvenirs. À mesure qu’elles rejouent – et déjouent – les fragments de leur histoire, la responsabilité que chacune porte dans le drame à l’origine de cette absence se dévoile peu à peu, jusqu’à ébranler la possibilité-même d’une réparation.

Un jour, la honte s’est mise à me talonner. Ce jour-là, je ne suis pas morte.

Relecture libre du mythe antique des Parques, « Poupée » explore la violence inhérente au conditionnement à la féminité, tel qu’il s’inscrit dès l’enfance dans le corps et la psyché. Le corps et la parole, dans leur tension comme dans leur complémentarité, deviennent alors les supports d’une lutte entre incarnation et détachement que traversent les personnages.

Un jour, quelque chose en moi a élevé la voix. Ce jour-là, encore, je ne suis pas morte.