LIBERTÉ A BRÊME du 30 mai au 2 juin à 20H

, par Morgane THRO

Liberté à Brême

de Rainer Werner Fassbinder
Traduction de l’allemand : Philippe Ivernel

Jeudi 30 mai - 20h
Vendredi 31 mai - 20h
Samedi 1er juin - 20h
Dimanche 2 juin - 20h

Durée estimée 1h30
Réservations https://my.weezevent.com/liberte-a-breme

Avec Lou Bonkowski, Léonore Darrobers, Louise Deforge Gardin, Liza Griffiths, Lazare Lubek, Coline Moteau, Margot Papas

Mise en scène Margot Papas
Scénographie Méline Frank et Margot Papas
Création musicale et sonore Victoria Galatola et Lazare Lubek
Régisseur Éric Proust
Réalisation de l’affiche Cleo Lenne
Avec l’aide précieuse de Nicolas Chapuis, Naela Chehbouni, Lucie Jullien, Iris Taverne-Villeneuve, Noëmie Testard

Liberté à Brême est avant tout l’expérience d’une libération féminine. Geesche, le personnage principal, se défait au fil de la pièce du joug patriarcal que ses proches lui imposent. Sa délivrance vaut-elle la radicalité des moyens employés ? La pièce devient un voyage aux enfers, reste à savoir lesquels, ceux qu’elle subit ou ceux qu’elle engendre ?
Geesche refuse tout. Elle refuse la brutalité de ses maris, le puritanisme de sa mère, la domination de son père. Au cœur d’une tragédie bourgeoise (sous-titre de la pièce) aux personnages parfois caricaturaux, elle s’impose comme un monstre de complexité. Elle emporte les spectateurices entre compassion, reconnaissance et effroi.

Avertissement : la pièce contient des scènes de violence mais destinées à servir un discours engagé qui, nous l’espérons, justifiera aux yeux du public un tel spectacle.

« Le sacrifice poétique est lié à l’obtention de la liberté »
Angélica Liddell, « Abraham et le sacrifice dramatique »

« Selon Bataille, ce que le sacrifice révèle, c’est la chair, la chair qui laisse la loi en suspension, la chair qui se libère de la loi pour enquêter sur la condition humaine. Dans la chair, en tant qu’instrument libérateur, résident le risque et la provocation, la barricade. Et nulle part on ne sacrifie davantage la chair que sur une scène. »
Angélica Liddell, « Abraham et le sacrifice dramatique »