ÉVÉNEMENTS 2024-2025

  • Stand Up for Science - le 3 avrilLire la suite de «Stand Up for Science - le 3 avril»

    , par Morgane THRO

    La mobilisation Stand Up For Science du 7 mars a rassemblé très largement : des doctorants aux académiciens, des précaires aux institutions, la communauté scientifique et universitaire s’est mobilisée en solidarité avec les collègues aux Etats-Unis, et partout où la liberté académique est menacée ou inexistante. Cette mobilisation a montré que les attaques contre les savoirs concernent l’ensemble de celles et ceux qui les produisent et les transmettent.

    L’enjeu de la mobilisation du 3 avril est clair : élargir le mouvement, y faire pleinement entrer les étudiantes, les étudiants et plus largement la société civile, tout en continuant à soutenir celles et ceux qui, aux Etats-Unis et ailleurs, résistent pour préserver les sciences comme bien commun.

    A Paris, la mobilisation du jeudi 3 avril sera rythmée par trois temps de mobilisation : plus de détails dans cet article.

  • Rencontre-débat entre Alexis Anne-Braun, Antoine de Baecque, Katia Sowels et Morgan Labar autour de l’ouvrage "La Gloire de la Bêtise" - Vendredi 14 février de 19H à 20H30Lire la suite de «Rencontre-débat entre Alexis Anne-Braun, Antoine de Baecque, Katia Sowels et Morgan Labar autour de l’ouvrage "La Gloire de la Bêtise" - Vendredi 14 février de 19H à 20H30»

    , par Morgane THRO

    Morgan Labar présente son ouvrage "La Gloire de la Bêtise. Régression et superficialité dans les arts depuis la fin des années 1980" (Les presses du réel, 2024) à l’occasion d’une rencontre-débat avec Alexis Anne-Braun, philosophe, Antoine de Baecque, historien et critique de cinéma et Katia Sowels, historienne d’art, le vendredi 13 février 2025, de 19h à 20h30, en salle Dusanne à l’École normale supérieure (45, rue d’Ulm).
    La rencontre est organisée par le Département ARTS de l’ENS et l’EA 7410 SACRe.

    Depuis la fin des années 1980 se sont épanouies des pratiques artistiques qui font le choix de la bêtise délibérée, de la régression ou de la superficialité. La triade de l’altérité moderne, que représentaient le fou, l’enfant et le primitif, est alors supplantée par la figure de l’adolescent bête. Tantôt critique, tantôt complice, cet art s’est frayé un chemin dans les galeries, les magazines, les biennales et jusque dans les plus importantes collections privées devenues muséales, dont celles de Dakis Joannou, de François Pinault ou d’Eli Broad.
    Martin Kippenberger, Wim Delvoye, les YBA, Paul McCarthy, Mike Kelley, Gelitin… ou bien encore Dumb & Dumber au cinéma ou Beavis & Butt-Head et Jackass à la télévision : le succès de la bêtise compulsive est éclatant. Les cultures propres à l’adolescence deviennent le lieu d’une fixation, d’un refus d’accéder à l’univers normé de la culture « adulte » en se ménageant des espaces de répit hors du monde des responsabilités sociales. Au plus fort de la vague néolibérale, l’avenir est pour beaucoup source d’angoisse – et la régression, un refuge.
    Dans une approche ancrée à la fois dans l’histoire (culturelle) et la théorie (esthétique), Morgan Labar tente ici de comprendre ce qui a fondé ces pratiques artistiques et imposé leur légitimité nouvelle. Naviguant à vue entre Jeff Koons et Présence Panchounette, Alerte à Malibou et Adorno, les Ramones et Walt Disney, cet ouvrage fait l’analyse d’un phénomène historique inédit par son ampleur – le mouvement des marges au feu des projecteurs, par lequel la bêtise a parfois perdu sa dimension critique et son caractère subversif pour devenir l’une des logiques culturelles de l’époque.

  • Chercheur.se.s Cobayes : faire l’expérience de l’enquête intime - Restitution - Vendredi 7 février : Entrée libre de 18H à 23HLire la suite de «Chercheur.se.s Cobayes : faire l’expérience de l’enquête intime - Restitution - Vendredi 7 février : Entrée libre de 18H à 23H»

    , par Morgane THRO

    Entrée libre de 18h à 23h
    Salle d’Expression Artistique (Immeuble Rataud)
    École Normale Supérieure
    45, rue d’Ulm 75005

    "Cette exposition a été conçue au fil de l’atelier de recherche-création Chercheur.se.s cobayes animé par Adèle Yon entre septembre et décembre 2024. Elle fige, le temps d’un jour, sous des formes aussi variées que le sont nos trajectoires familiales et individuelles, neuf enquêtes intimes encore en cours. Nous, les neuf étudiant.e.s de cet atelier, ignorant tout les un.e.s et des autres avant le début de l’année, avons décidé de plonger ensemble dans nos archives personnelles, d’écouter les histoires parfois fraîchement découvertes de nos camarades, de comparer nos mythologies familiales, de partager nos frustrations et inspirations, jusqu’à imaginer collectivement l’installation que nous vous présentons aujourd’hui.

  • Conférence : LE CARTEL COMME AGENT RÉPARATEUR ? - le 30 janvier de 16H30 à 19H30Lire la suite de «Conférence : LE CARTEL COMME AGENT RÉPARATEUR ? - le 30 janvier de 16H30 à 19H30»

    , par Morgane THRO

    Cette nouvelle rencontre aura lieu le jeudi 30 janvier à l’ENS Ulm (Paris) de 16h30 à 19h30, en salle des Actes (80 places environ).

    Organisée par : Anne Dressen (ENS Ulm–SACRe–PSL / Musée d’art moderne de Paris) et Yaël Kreplak (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, HiCSA / Chaire Delphine Lévy)

    Dès que l’on évoque la question du cartel, il apparaît clairement que ce petit texte apposé à proximité des objets exposés fait débat. Qu’il s’agisse de ses dimensions, de sa longueur, de son emplacement, de ce qui y est dit, par qui, comment et à l’intention de qui, voire de sa présence même : tous ces différents aspects suscitent de nombreuses discussions et ne font pas consensus, loin s’en faut. Car à travers le cartel se jouent une certaine compréhension du rôle du musée, du rapport aux œuvres que ce dernier cherche à instaurer, des modalités par lesquelles il entend s’adresser à son ou ses public(s), et une certaine idée de ce qu’est une œuvre ou un objet de patrimoine.

  • PSL Week : Réinventer les espaces du musée - 25-29 novembreLire la suite de «PSL Week : Réinventer les espaces du musée - 25-29 novembre»

    , par Morgane THRO

    Inscription par mail d’ici le 18 novembre.

    Le programme de cette PSL Week entend interroger les enjeux de la réinvention des espaces du musée. Elle peut être envisagée sous différents angles.
    D’abord, sous l’angle de la réinvention des récits transmis par le musée. Soit par l’élargissement du panel d’objets inclus dans le circuit permanent ou temporaire du musée.
    Réinventer le musée, c’est aussi modifier les expériences qu’on y propose. Les dispositifs audiovisuels immersifs s’intègrent dans les salles d’expositions ou viennent les prolonger d’espaces virtuels, transformant la nature et les perspectives de la déambulation muséale.
    Enfin, au-delà des multiples possibilités de revisiter les patrimoines existants ou de découvrir ceux qui émergent, la réinvention des musées passe nécessairement à l’heure actuelle par la préoccupation écologique.

    Cette PSL Week permettra de se familiariser avec ces différents enjeux en rencontrant des chercheur.se.s et des professionnel.le.s. Elle permettra une découverte in situ de différents lieux, afin de mettre en perspective les interventions proposées au cours de la semaine.

  • Colloque : Archives internationales du surréalisme, un état des lieux - 8 et 9 novembre, ENC-ENS-PSLLire la suite de «Colloque : Archives internationales du surréalisme, un état des lieux - 8 et 9 novembre, ENC-ENS-PSL»

    , par Morgane THRO

    Vendredi 8 novembre 2024 : École naƟonale des chartes, Salle Léopold-Delisle, rezde-chaussée, 65, rue de Richelieu 75002 Paris, hƩps ://www.chartes.psl.eu
    Samedi 9 novembre 2024 : École normale supérieure, salle Dussane, 45, rue d’Ulm,
    75230 Paris cedex 05, hƩps ://www.ens.psl.eu

  • Journée d’études : I’ll Be Your Mirror. Les objets de la réflexivité - samedi 5 octobre de 11H à 18HLire la suite de «Journée d’études : I’ll Be Your Mirror. Les objets de la réflexivité - samedi 5 octobre de 11H à 18H»

    , par Morgane THRO

    Samedi 5 octobre, 11h - 18h (Salle Dussane, 45 rue d’Ulm)
    Contact : renaudgadoury@gmail.com
    Responsabilité scientifique : Renaud Gadoury (ENS / EHESS) & Doriane Molay (EHESS)

    « Bien que la réflexivité constitue un objet théorique essentiel de la philosophie comme des sciences humaines et sociales, force est de constater que peu d’initiatives furent menées afin d’interroger de manière spécifique l’apport des objets matériels à l’expérience réflexive. Afin de suppléer à ce manque, ce colloque se propose de rapprocher des travaux issus d’horizons disciplinaires variés qui interrogent chacun un objet vecteur de réflexivité, médium d’une mise en relation du sujet à lui-même. Il s’agira donc, à travers une approche comparative, de circonscrire les rapports que les objets et leurs caractéristiques matérielles entretiennent avec les modalités de l’expérience réflexive, de manière à illustrer la nature conjoncturelle de la réflexivité, qui dépend des contextes - et donc des formes tangibles - à travers lesquels elle se manifeste. »

  • Journées : Dans l’intimité des œuvres, avec Nadeije Laneyrie-Dagen - les 13 et 14 septembre 2024Lire la suite de «Journées : Dans l’intimité des œuvres, avec Nadeije Laneyrie-Dagen - les 13 et 14 septembre 2024»

    , par Morgane THRO

    DANS L’INTIMITÉ DES ŒUVRES,
    AVEC NADEIJE LANEYRIE-DAGEN
    Vendredi 13 septembre 9h30-18h à l’INHA
    Samedi 14 septembre 10h-18h à l’ENS

    Ces deux journées seront organisées autour de l’enseignement et des travaux de Nadeije Laneyrie-Dagen :
    La première, à l’INHA, réunira des historiennes et historiens de l’art ayant en commun d’avoir été formés par elle ; la seconde, à l’ENS, témoignera de ses dialogues avec des artistes ainsi qu’avec des collègues d’autres disciplines.

    Programme complet dans l’article.